mercredi 25 mars 2009

Miserere

Mon premier Jean-Christophe Grangé... Et sûrement pas le dernier !
Excellent polar dans lequel, sur fond de chorales enfantines (chantant, entre autres, le Miserere de Gregorio Allegri), on est embarqué dans une histoire où le passé sulfureux du Chili de Pinochet, les horreurs nazies et la triste réalité des sectes se mêlent dans une enquête menée par deux flics peu ordinaires : un retraité qui renfile le "bleu de chauffe", et un jeune génie qui se bat pour sortir de la spirale infernale de la drogue. Deux hommes dont le passé recèle des horreurs, et qui trouveront, dans leur poursuite implacable de la vérité, la délivrance...
Comme presque toujours avec ce genre de bouquin, lorsque vous attaquez les 50 dernières pages, mieux vaut n'avoir rien d'autre à faire : on est pris par le tourbillon de l'action et le dénouement final !

Incipit :
Le cri était prisonnier des orgues.
Il sifflait dans les tuyaux. Résonnait dans toute l'église. Atténué. Feutré. Détaché. Lionel Kasdan fit trois pas et demeura près des cierges allumés. Il observa le chœur désert, les piliers de marbre, les chaises revêtues de skaï, couleur de framboise sombre.

jeudi 5 mars 2009

Un monde sans fin

L'histoire débute en 1327, soit 2 siècles après celle des "Piliers de la terre" et court jusqu'en 1361. Le cadre principal est toujours la petite ville de Kingsbridge et sa cathédrale. Les personnages centraux descendent, pour certains, de ceux du roman précédent, mais il n'est pas nécessaire de l'avoir lu avant.
Ce bouquin est captivant, au moins autant que "Les piliers de la terre". Plus de 1000 pages, que l'on dévore littéralement, au fil des intrigues, des histoires d'amour, des drames, mais aussi des faits de l'Histoire comme les épidémies de peste noire ou la bataille de Crécy...
Un grand (et lourd !) livre que j'ai particulièrement apprécié.

Incipit :
Gwenda n'avait pas peur du noir, et pourtant elle n'avait que huit ans.
Quand elle ouvrit les yeux et ne vit que l'obscurité autour d'elle, elle n'en fut aucunement effrayée. Elle savait où elle se trouvait : étendue à même le sol sur de la paille, auprès de sa mère, dans le long bâtiment en pierre du prieuré de Kingsbridge qu'on appelait l'hospice.