samedi 11 août 2012

Un homme à distance

Voici un petit bouquin (150 pages environ dans le format poche) qui permet de (re)découvrir Katherine Pancol, alors peu connue, et dont on cite plus aisément La valse lente des tortues ou Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Un homme à distance est l'histoire (d'amour) entre un homme et une femme, histoire qui s'écrit et se dévoile au fil des échanges épistolaires entre les deux principaux personnages de ce roman. Ça se lit vite et bien, c'est frais, bien ficelé... Bref, encore un excellent petit bouquin à glisser dans le sac de plage ! Ou à lire dans les transports en commun à la rentrée prochaine...

Incipit :
Ceci est l'histoire de Kay Bartholdi.
Kay est ma voisine, mon amie. Kay est plus que ça encore...
Un jour, Kay est entrée dans mon restaurant.
Elle a posé une grosse liasse de lettres sur la table. Elle m'a dit : Tu en fais ce que tu veux... Je ne veux plus les garder.
Et puis, elle s'est assise. On a pris un café. On a fumé une cigarette. On a parlé de la grande orque qui s'était échouée sur la plage, des méduses qui se hasardaient dans les eaux normandes, du réchauffement de la mer et on s'est demandé si tout ça n'était pas lié à la centrale nucléaire de Paluel.

vendredi 3 août 2012

Morts accidentelles

Bon, oui. C'est bien, mais ce n'est vraiment pas ce que j'ai lu de mieux ces dernières années. Ceci dit, l'histoire permet de mieux faire connaissance avec l'Inde, ses habitants, ses coutumes, sa société. L'intrigue en elle-même est assez plate, les rebondissements prévisibles, la psychologie des personnages juste ébauchée. Le tout manque un peu de relief. Bref, un bon roman "de plage", sans plus.

Incipit :
Lundi 15 octobre 2007
19h00
DELHI, INDE

Seuls les habitants de longue date de Delhi, qui étaient extraordinairement sensibles aux variations des rythmes de la circulation dans leur ville, auraient pu dire que le pic de l'heure de pointe était passé et que la situation allait en s'améliorant. La cohue semblait ne jamais devoir se résorber. Pour l'oreille inexpérimentée, la cacophonie des klaxons, des sirènes et des bruits stridents de toutes sortes restait aussi intense que douloureuse.