dimanche 26 mai 2013

Sous haute tension

C'est mon premier COBEN. Je l'ai choisi un peu au hasard, dans un kiosque de gare. Et, ma foi, j'ai aimé. L'intrigue est bien menée, avec les rebondissements qui vont bien, là où ça va bien.
Harlan COBEN fait partie de ces auteurs dont les livres ne déçoivent que très rarement. Je pense donc que j'en lirai d'autres romans dans l'avenir...

Incipit :
La vérité la plus abjecte, avait dit jadis un ami à Myron, vaut mieux que le plus séduisant des mensonges.
Myron y repensait à présent, en regardant son père dans son lit d'hôpital. Il se rappela la dernière fois, voilà seize ans, qu'il avait menti à son père, mensonge qui avait engendré tant de souffrance et de destruction, mensonge à l'origine d'un tragique effet boule de neige qui, de désastres en catastrophes, allait les conduire ici.

dimanche 19 mai 2013

Salut Marie !

Encore un petit roman bien sympa, qui se lit d'une traite ou presque, drôle et un rien insolent, à ne surtout pas prendre au premier degré !
J'ai beaucoup aimé le style de l'auteur, qui semble avoir une prédilection pour les petites phrases savoureuses. Exemples :
"Je pense qu'il a un bon fond, expression consacrée pour dire que la forme laisse terriblement à désirer."
"Elle est si ennuyeuse que les haines les plus farouches s'endorment à ses pieds."
"Son visage n'est pas sans charme, pas avec non plus."
"La bicyclette a été inventée par un misanthrope créatif pour ridiculiser l'être humain et distiller une pollution esthétique, sur laquelle les consciences écologiques matérialistes ne s'attardent pas assez."
Un peu moins de 150 pages savoureuses, que je recommande chaudement !

Incipit :
La Vierge m'est apparue le 1er avril 2008. La date était mal choisie. Je sais qu'humour et spiritualité ne sont pas toujours antagonistes mais sincèrement, j'aurais préféré le 31 mars.
Comme prévu, mes proches ont reçu la nouvelle comme un canular. Mon frère m'a précisé qu'il déjeunait le jour même avec sainte Thérèse. La conversation a tourné court.
Je l'ai vue. C'est vrai. Vous dire à quoi elle ressemble, c'est facile. Une jolie femme, la trentaine, brune, en robe bleu pâle, nimbée d'azur, perchée sur un croissant de lune.

mercredi 1 mai 2013

7 ans après...

C'est mon premier livre de Guillaume MUSSO. Je crois qu'il y en aura d'autres.
Lui est un célèbre luthier new-yorkais. Elle est belle et a un pouvoir irrésistible de séduction sur les hommes. De leur union sont nés des jumeaux.
Ils ont divorcé, et leur relation est aujourd'hui très tendue. Tout les oppose. Pourtant... Ils vont devoir à nouveau faire route commune (de New-York au Brésil, en passant par Paris), pour venir en aide à l'un de leurs enfants.
Voilà pour la trame de l'histoire. C'est fluide, plein de rebondissements, bien documenté. C'est aussi une belle histoire d'amour, dans laquelle les enfants sont des acteurs à part entière.
Un très bon livre.

Incipit :
Pelotonnée sous sa couette, Camille observait du fond de son lit le merle posé sur le rebord de la fenêtre. Le vent d'automne bruissait à travers la vitre, le soleil jouait entre les feuillages, projetant ses reflets mordorés sur les parois de la verrière. S'il avait plu toute la nuit, le ciel brillait à présent d'un bleu limpide qui annonçait une belle journée d'octobre.
Couché au pied du lit, un golden retriever à poil crème leva la tête en pointant le bout de sa truffe.
- Viens, mon Buck, viens, mon beau ! l'invita Camille en tapotant son oreiller.